MICHEL Leduc en a gros sur le cœur. « Les nouvelles formes de mariage, ce sont des pathologies de la Genèse », affirme cet ancien Rémois et chrétien convaincu. Son credo : « Ici bas, il convient de trouver le chemin de vie plein de promesses, dont la promesse de la vie éternelle. » Que doit être la vie finalement, selon lui ? « Un partage d'amour en harmonie avec l'éternel. » Toutes ces pensées, il les a ruminées et couchées sur le papier, dans un recueil intitulé Vingt-quatre heures de mon cœur, sous-titré Poèmes et pensées d'aujourd'hui. « C'est un recueil que j'avais déjà publié en 2004 sous le même titre, précise-t-il, que j'ai remanié et auquel j'ai ajouté 26 nouveaux textes, de façon à en avoir 50 en tout. »
Dédicace en octobre
Aujourd'hui âgé de 56 ans et domicilié dans le Porcien ardennais, il se souvient de son passé rémois : « Né à Reims, j'y ai vécu pendant 38 ans. En tant qu'élève, j'ai suivi le lycée à Clemenceau. » Et ensuite, en tant que professeur des écoles, il a exercé dans divers quartiers, Val-de-Murigny, Croix-rouge, Croix-du-sud. « Mon livre a d'ailleurs été ébauché à Reims, je l'ai affiné ensuite. » L'auteur reviendra dans sa ville natale le 12 octobre prochain pour une séance de dédicace chez Privat-Guerlin place d'Erlon. Et il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin : il a déjà en tête un ouvrage poétique encore, mais « mêlant politique et philosophie, passeport pour un monde meilleur. J'y aborderai des sujets de société comme les banlieues, l'euthanasie, les impôts, etc. » Une autre façon de faire de la politique en somme. A.P. Vingt-quatre heures de mon cœur, poèmes et pensées d'aujourd'hui, de Michel Leduc. Edilivre, 16 euros.
Extraits venus du cœur
Quelques extraits du recueil 24 heures de mon cœur, que Michel Leduc viendra dédicacer à Reims le 12 octobre : « Jeunes ou vieillissants, vigoureux et souffrants, attendons tous Noël comme un salut du ciel. Seigneurs ou démunis, bienheureux et transis, recevons tous Noël comme un bienfait du ciel. » Accompagné de la sentence « La femme d'une envie se courtise, celle d'une vie se rencontre », cet autre poème : « Quand un homme courtise la femme d'une envie, son appétit s'aiguise jusqu'à la boulimie. Il rejoint l'éphémère pour sa proie de noceur, car la chair pour la chair est un jeu d'aguicheur. » Sur le thème de la solitude (« Vivre seul c'est souvent vivre seule, vivre à deux c'est parfois vivre heureux ») : « Consultant le miroir de ma sombre conscience, en quête saugrenue d'une flamme exaltée, je croise les traces de sa cruelle absence qui piétine sans fin mon âme empoisonnée. »